Le stockage des déchets radioactifs.


  Dans l’industrie nucléaire, entreposage et stockage ont des significations bien différentes : un déchet nucléaire peut être soit entreposé provisoirement, soit stocké définitivement.

  Le stockage des déchets radioactifs est une opération assez délicate qui demande beaucoup de précision au niveau du suivi des radioéléments, ce principe de stockage consiste à accompagner le déchet dans toutes les étapes de sa vie : production, conditionnement, stockage, surveillance, jusqu’à ce que la radioactivité qu’il contient soit comparable à la radioactivité naturelle.

  Il existe aujourd’hui plusieurs types de stockage (différents selon la radioactivité des déchets), de plus l’ANDRA, pour garantir la préservation de l’environnement , a déterminé pour chaque type de déchet un type de gestion adapté et sûr.



1) Premier type :

carte des sites de stockage

  Tout d’abord, le premier type de stockage possible est le stockage en surface, mode opératoire utilisé par exemple au centre de la Manche. Cela consiste en fait à isoler les déchets de l’environnement pendant le temps nécessaire à la quasi-disparition de leur radioactivité. Pour cela, on enferme les déchets dans des fûts en béton, on le remplit seulement à 15% de sa capacité totale et on complète avec du béton. Ces fûts sont à leur tour, empilés les uns sur les autres, on comble les espaces avec du mortier ou des graviers, puis une fois l’alvéole remplie au maximum on coule une dalle de béton pour maintenir l’ensemble. Ces fûts sont identifiables grâce à un numéro et un code-barre.

  Une fois, ces opérations effectuées , il est obligatoire de s’assurer que les colis contenant les déchets soient totalement à l’abri de l’eau. C’est pour cela qu’ils sont stockés dans ce que l’on appelle une case de stockage, qui a une fonction très importante de confinement essentielle, cela ajouté aux diverses couches de gravier et d’isolants. Ce dispositif de confinement prend également en compte les risques naturels (séismes, glissements de terrain, intempéries)



2) Deuxième type :

  Puis il existe un deuxième type de stockage pour les déchets de moyenne et haute activité à vie longue, qui résultent principalement issus du traitement des combustibles usés, ce procédé de stockage nécessite toute une succession d’opérations permettant d’extraire notamment le plutonium et l’uranium. Une fois, ces opérations terminées, les produits résultant de ces manipulations sont fondus avec de la frite de verre puis ils sont introduits dans des conteneurs en acier inoxydable, et il arrive même qu’ils soient bitumés (après avoir subi les traitements chimiques appropriés).

  Ces déchets de haute et moyenne activité, à vie longue, sont tout d’abord entreposés au centre de la Hague. Leur devenir est soumis à la décision que prendra le Parlement en 2006 sur le mode de gestion définitif de ces déchets nucléaires à vie longue.

  Suite à la loi du 30 décembre 1991, trois voies de recherches pour la gestion de ces déchets ont été privilégiées, cela visant notamment de mieux effectuer le remplissage des fûts en effectuant un tri organisé permettant de faire des « petits paquets » contenant des radio nucléides spécifiques. De plus, cette loi viserait à encourager le stockage réversible (ou non) dans des formations géologiques profondes (à plus de 400 mètres de profondeur), et elle viserait à améliorer les conditionnements pour un entreposage de longue durée en surface.

  Remarque : Le stockage géologique est l’option la plus étudiée dans le monde.




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